+33 (0)9 53 55 29 57 contact@cabinet-pinot.fr

Pour une PME innovante, étendre sa protection par brevet en Europe (via une procédure unique) est souvent une évidence stratégique. Mais quels sont exactement les États concernés ? Cet article vous présente ces pays et vous aide à y voir clair pour mieux planifier votre portefeuille de brevets.

Qu’est-ce que la CBE et quels sont les États membres ?

La Convention sur la délivrance de brevets européens (CBE), signée à Munich en 1973, a institué l’Office européen des brevets (OEB) et la procédure unifiée de délivrance d’un brevet européen.

Le brevet européen couvre potentiellement, à l’issue de la délivrance, 39 États membres contractants,

Les 39 États membres de l’OEB (rouge foncé), ainsi qu’un État autorisant l’extension (gris foncé) et six États autorisant la validation (gris clair)

La carte ci-dessus met en évidence les pays membres de la CBE, dont plusieurs ne sont pas membres de l’Union européenne — comme la Suisse, la Norvège ou le Royaume-Uni. Cette couverture élargie est un atout majeur pour les PME cherchant une protection paneuropéenne.

Pourquoi ce dispositif est pertinent pour les PME

Procédure unique : un seul dépôt, une seule langue de procédure (anglais, allemand ou français), même si des traductions sont nécessaires en phase de validation nationale.

Économies d’échelle : la procédure de délivrance est centralisée, ce qui allège la charge administrative et linguistique pour les PME.

Stratégie territoriale flexible : après délivrance, vous choisissez dans quels États maintenir votre brevet → paiement des taxes nationales selon vos priorités de protection

Au-delà des 39 États contractants : validation et extension

Certains pays non membres de la CBE ont conclu des accords de validation permettant qu’un brevet européen produise les mêmes effets qu’un brevet national : Maroc, Moldavie, Tunisie, Cambodge, Géorgie, Laos.

Il existe aussi un accord d’extension avec la Bosnie-Herzégovine.